L’avènement de l’agriculture intensive et de la mécanisation agricole a relativement changé le portrait des fermes du Québec depuis les années 1950. Les ingénieurs en agroalimentaire, autrefois appelés ingénieurs ruraux, ont grandement participé à la modernisation du secteur agricole et de l’industrie de la transformation alimentaire. Ils ont notamment été au cœur des avancées technologiques et des progrès réalisés dans les pratiques agricoles et agroalimentaires. Aujourd’hui, ils sont encore appelés à répondre aux défis de la société.
La crise alimentaire, la démographie qui fera passer la population de six à neuf milliards d’ici 2050, les conflits mondiaux, la mondialisation, la rareté des terres encore disponibles, la diminution des réserves d’énergie fossile et la protection de l’environnement sauront alimenter son génie créatif pour tenter de rendre plus efficace et plus productive toute la chaire agroalimentaire malgré les contraintes et les restrictions.
Le Québec est bien positionné pour surmonter les défis actuels et futurs étant donné l’étendue des terres qu’il possède, les ressources naturelles existantes et l’expertise disponible. Des choix restent à faire, notamment en ce qui a trait aux énergies alternatives à utiliser, et des nouvelles façons de faire sont à mettre en place pour soutenir le secteur agroalimentaire québécois face à la compétitivité internationale. L’ingénieur agroalimentaire est donc le professionnel le mieux placé pour permettre à l’agroalimentaire du Québec de demeurer au sommet de sa production dans le respect des normes sur l’hygiène et la salubrité, le bien-être animal et l’environnement pour ne nommer que celles-là.
Bien sûr, l’ouverture sur le monde peut aussi amener l’ingénieur agroalimentaire dans des missions humanitaires où il peut faire bénéficier les endroits plus démunis de son expertise.