Champ de pratique - Rencontre entre l'AIAQ et l'OAQ
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- Catégorie : Champ de pratique
Le 11 février dernier, l’AIAQ rencontrait messieurs Éric Lavoie, agr., vice-président de l’OAQ, Guillaume Labarre, agr., directeur-général de l’OAQ, et Raymond Leblanc, agr., conseiller en pratique professionnelle à l’OAQ. Cette rencontre, initiée par les représentants de l’OAQ, portait sur le partage des responsabilités entre ingénieurs et agronomes dans le secteur des aménagements hydro-agricoles. Depuis la parution en 2009 de textes contradictoires dans l’Agro-Nouvelles et Le Plan, des zones grises subsistent quant au rôle des deux professionnels lors de travaux reliés notamment au drainage de surface, au drainage souterrain ou à l’irrigation.
Étant aussi en contact avec l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ), l’AIAQ voyait d’un bon œil cette rencontre afin de tenter un rapprochement entre les deux ordres professionnels, qui ont tous deux la volonté d’éclaircir quels sont les actes réservés exclusifs et partagés. Les échanges ont été somme toute très cordiaux.
Les représentants de l’OAQ avaient pour objectif que l’AIAQ puisse les aider à monter un dossier technique en vue d’aborder l’OIQ par la suite. L’AIAQ a toutefois indiqué rapidement qu’elle ne pouvait agir comme le conseiller technique de l’OAQ. Le processus devait plutôt faire en sorte que des discussions règlementaires devaient d’abord être initiées entre l’OIQ et l’OAQ, et que s’ils le jugeaient tous deux opportun, l’AIAQ pourrait ensuite s’y intégrer afin de faciliter les échanges. Nous leur avons ainsi simplement donné les coordonnées de nos contacts à l’OIQ pour qu’une rencontre ait lieu dans les plus brefs délais. L’AIAQ tient cependant à rassurer ses membres qu’à la base, la position qu’elle préconise est davantage celle publiée dans Le Plan en avril 2009, pages 28 et 29 (http://www.oiq.qc.ca/Documents/DCAP/Archives_Plan/2009/2009_03.pdf).
Tout n’est donc pas réglé mais, tant du côté de l’OIQ que de l’OAQ, l’AIAQ sent le désir de mettre les choses au clair pour le plus grand bénéfice des agronomes, des ingénieurs, du milieu agricole et du public en général.
À suivre.
Pierre Vallée, ing., président.